BLANQUER MENT
Le Conseil d’État raye la promesse inconstitutionnelle de revaloriser le salaire des profs. Il n’est pas possible pour un gouvernement de proposer des lois qui imposent, dans leur écriture, d’autres lois pour parvenir à la promesse initiale. Si promesse de revalorisation il y a (?), elle ne peut donc être mise en place dans le cadre voulu par le ministre de l’Éducation. Le Ministre Blanquer est agrégé de droit public et a enseigné le droit pendant des années. Il ne pouvait pas ne pas savoir. Il a donc menti sciemment en affirmant que la loi sur les retraites garantirait celle des enseignant.es.
Lire l’article sur le site du huffingtonpost : Retraites : le Conseil d’État tacle la promesse de revalorisation des profs
LE GOUVERNEMENT A BALADÉ LES ENSEIGNANT.ES ET LES CHERCHEUR.SES
Le Conseil d’État a rendu public son avis sur le projet de création d’un régime universel de retraite présenté aujourd’hui en Conseil des ministres.
Il confirme ce que la FSU dénonce depuis la publication du rapport Delevoye : les enseignant-es, les chercheur.es sont parmi les grand.es perdant.es de la réforme, leur forte mobilisation dans le mouvement de grèves et de manifestations interprofessionnelles en est le témoin.
Maintenant, nous savons, de plus, que le gouvernement s’est moqué de ses agent.es.
En effet l’engagement du gouvernement de les revaloriser par le biais d’une loi de programmation est battu en brèche : le Conseil d’État déclare au sujet de cette prétendue “garantie” qu’elle est condamnée à disparaître du texte car « ces dispositions constituent une injonction au gouvernement de déposer un projet de loi et sont ainsi contraires à la Constitution ».
Pour la FSU, le retrait de ce projet de loi s’impose.
La FSU demande depuis le début que des discussions sur la revalorisation concernent tout.es les agent.es de la Fonction publique et soient déconnectées de la question des retraites
Communiqué FSU, le 25 janvier 2020