La délégation de la FSU-SNUipp 11 au Congrès départemental : Ingrid LOPEZ, Emma COLL, Sylvain POMMIERS

LUNDI 16 JUIN

Accueil des délégations
Formation primo-congressistes sur le fonctionnement d’un congrès
Ouverture du Congrès par la SD du 73

Discours d’ouverture des Secrétaires Généraux
Hommage à l’AED assassinée.
En 3 ans 6 ministres = instabilité avec des conséquences sur la politique éducative.
L’école est au bord de la rupture et tenue par les personnels.
Volonté croissante de mettre aux pas les enseignants.
Détournement de l’argent public au profit de l’école privée catholique.
Choc des savoirs, nouveaux programmes, enseignement de l’empathie, plans, harcèlement, choc d’autorité.
Politique du tri social qui contribue à renforcer les inégalités.
Mandat de nationalisation des écoles privées.
Programmes EVARS. C’est par et avec l’école que notre société deviendra féministe.
Démarche école inclusive : porter auprès de politiques la nécessité de moyens pour une vraie école inclusive. Demander la tenue d’état généraux avec tous les partenaires autour de la table.
Demande de transformation de l’école : statut AESH
Crise de l’attractivité : augmentation des démissions, job dating, augmentation des contractuels.
Réforme de la formation initiale : on se réjouit de l’architecture mais il reste beaucoup de flou.
Politique sur les territoires : Seine-Saint-Denis, Mayotte,
Réécriture du référentiel métier pour préciser l’autorité fonctionnelle.
Le fonctionnement des écoles : suppression de postes, refus de profiter de la baisse démographiques pour améliorer la prise en charge des élèves et les conditions de travail
Convaincre l’opinion publique du danger de la baisse de budget sur l’école.
Augmentation de salaire : pas à la hauteur. Continuer à lutter pour la revalorisation.
Arrêt maladie : jour de carence, 10 % salaire en moins
85 % de femmes chez les PE et 90 chez les aesh : les mesures sont inégalitaires
Retraite
PSC : le choix de signer l’accord de départ n’est pas accord sur le fond.

Intervention de Caroline Chevé (nouvelle secrétaire FSU)

Fonctionnement des 4 commissions durant le congrès :
1. Texte action : 5 délégués départementaux et 2 nationaux
2. Commission résolution (école rurale)
3. Commission des appels (appel du 67 par rapport à la décision de la commission de
conflits entérinée par le CN de mars)
4. Commission équipe nationale

Réunions des commissions par thème

MARDI 17 JUIN

Débat général
Réunions des commissions des thèmes
Nous avons participé durant ces 2 jours aux commissions des thèmes 2 et 4
– Thème 1 : Combattre les inégalités et construire une école démocratique et émancipatrice
– Thème 4 : Un syndicalisme pour transformer l’Ecole et la société

MERCREDI 18 JUIN

Séminaire international - Débat autour de l’école et des politiques éducatives dans d’autres pays européens.
Intervenantes : Catia Dominguez, FENPROF Portugal - représentante du plus grand syndicat portugais.
Rosella Benedetti, UISCOLA, Italie

Les difficultés de recrutement dans les métiers enseignants sont partout présentes.
En France, on recrute encore par concours, ce qui n’est pas le cas partout.
La FSU-SNUipp est membre de l’Internationale de l’Éducation présente dans 32 pays,pour défendre un service public de l’éducation.
Les causes connues du manque d’attractivité du métier : salaire trop bas, conditions d’exercice dégradées, entrée trop dure dans le métier.
Même en Allemagne où le salaire est plus haut, il y a des difficultés de recrutement.
Le côté descendant des décisions prises dans l’organisation de l’école est un phénomène aussi partagé.

En Italie et au Portugal, les établissements scolaires sont des fusions du préscolaire (maternelle) au lycée avec des chefs d’établissement et plusieurs centaines d’élèves.
Problème d’attractivité : les carrières sont gelées, les salaires dévalorisés. Le 1er degré est particulièrement touché : 25 h devant élèves + réunions, pas de temps en commun. Beaucoup d’enseignants du 1er degré partent dans le 2nd degré où les conditions sont meilleures.
Il y a un manque de candidats. Pour les attirer, les frais d’université sont baissés. C’est toujours un système public avec un concours national. mais il y a une rupture territoriale entre Nord et Sud, en manque d’enseignants. Les syndicats ont obtenu une compensation financière pour les enseignants devant
se déplacer de plus de 300 km.

En Italie, les salaires italiens sont globalement indigents et dans le privé les emplois sont précaires
et la retraite n’est pas garantie. Ainsi, ceux qui font des études quittent le pays ou bien entrent dans le public.
Ils choisissent d’enseigner par manque de choix. Dans le public, la retraite est garantie.
Les gouvernements italiens ont beaucoup utilisés les précaires : sur 1 million 100 mille personnels dans les écoles, un tiers sont précaires. Les enseignants ne sont plus fonctionnaires depuis 1990 par choix.
Chaque année, il y a des négociations collectives. Les enseignants sont toujours des employés de l’État.
Il y a une tentative de régionaliser avec le risque de régions riches pouvant payer les enseignants et de régions pauvres ne pouvant pas et donc laissant la main à l’enseignement privé.
Cependant, le nombre de contractuels ne diminue pas.
En 2023-2024 : recrutement de 53 % d’enseignants et le reste en contractuels.
Cela permet à l’État de ne pas mettre les salaires des contractuels dans la dette publique.Les règles de recrutement changent à chaque ministre.
Pour le 1er degré, il y a une formation initiale avec un niveau master obligatoire. Ce parcours ne permet pas de faire un autre métier. La formation permet de passer un concours public ou bien d’avoir un contrat annuel régional. Les enseignants spécialisés font une année de plus.
Depuis Berlusconi, il y a du « prof bashing ».
La natalité est en berne. En 2050, il y aura plus de gens âgés que de gens au travail.
La profession est très féminisée mais pas dans les hauts postes.
Pour accéder aux postes de chefs d’établissement il y a une discrimination positive des hommes !
Depuis l’arrivée de Meloni, il y a une loi qui interdit de protester dans la rue et le droit de grève est limité. Les organisations catholiques ont beaucoup de pouvoir sur l ‘école et restreigne aussi les droits des associations LGBTQIA+

Inclusion
Portugal : Il y a un enseignant spécialisé et un psychologue dans chaque école pour les élèves reconnus en situation de handicap, mais pour les EBEP il n’y a rien.
Italie
L’inclusion date de 1977. Au début, cela allait car il y avait assez d’enseignants. Une équipe médicale décide du nombre d’heures d’école et l’État décide du nombre d’enseignants spécialisés nécessaires. Maintenant, les coupes budgétaires sont telles que les heures attribuées diminuent. Les parents doivent faire appel à la justice pour obtenir gain de cause. Cela accentue la fracture sociale entre familles.
Par ailleurs, les familles peuvent refuser un enseignant ou décider de le garder ce qui rend le statut de l’enseignant encore plus précaire.

Table ronde autour de la maison commune avec la CGT

SEANCES PLENIERES

Elle sert à présenter et voter le travail des commissions par thème. Les plénières servent aussi au débat général. C’est dans la plénière que les délégués départementaux votent ainsi que les secrétaires
nationaux avec le badge du congrès, à main levée.

On passe en revue un thème en s’arrêtant sur les modifications apportées suite à l’étude
en commission. Il peut rester des amendements quand une section estime que les modifications apportées ne sont pas suffisantes. Dans ce cas-là, l’amendement est proposé au vote. Lors de la plénière, chacun peut demander la parole pour :
– venir défendre un amendement qui va passer au vote ;
– venir parler d’un amendement qui a déjà été intégré par le travail de synthèse des
commissions et remercier du travail de synthèse ;
– venir présenter une motion sur un sujet faisant partie du thème (les motions seront
ensuite mises au vote après les thèmes, en fin de congrès) ;
– venir parler d’un point précis faisant partie du thème, même sans amendement.

Lors du vote des amendements, il faut qu’il y ait au moins 70 % de votants pour pour être adopté. Quand le résultat du vote est proche des 50/50, la commission travaille à amender le texte du thème pour intégrer en parti l’amendement et satisfaire tout le monde.

Séance plénière du thème 4 "Un syndicalisme pour transformer l’école et la société"

Séance plénière du thème 3 "Pour une véritable reconnaissance des personnels"

JEUDI 19 JUIN

Séance plénière du thème 2 "L’organisation et le fonctionnement de l’école"

Séance plénière du thème 3 "Combattre les inégalités, construire une école démocratique et émancipatrice"

VENDREDI 20 JUIN

Suite au travail des commissions :
– Vote de la résolution sur la création d’une structure permettant de traiter les souffrances militantes les risques psycho-sociaux qui peuvent y être liés.
– Vote du nouveau bureau.
– Vote du texte action.

Congrès FSU-SNUipp du 16 au 20 juin 2025 - AIX LES BAINS - Compte-rendu

Congrès FSU-SNUipp du 16 au 20 juin 2025 - AIX LES BAINS - Compte-rendu